Moreux Théophile – Mars va nous parler

Moreux Théophile – Mars va nous parler : Un jeune reporter d’origine française surprend une conversation dans sa langue natale entre deux savants qui discutent de découvertes sur la planète Mars alors qu’il est assis un café à New-York. Attiré par l’espoir d’être le premier à relater leurs exploits scientifiques, il va se documenter, se faire engager et les suivre jusqu’à l’observatoire qu’ils ont installé sur une île des Antilles.

Ce roman d’aventure aux multiples rebondissements est aussi une occasion plaisante de nous rappeler la sévère compétition qui règne entre chercheurs pour laisser leur nom à la postérité.

Théophile Moreux (1867-1954) fut un religieux ionné d’astronomie et de météorologie. Fils d’un instituteur et d’une mère très religieuse, il devient professeur de mathématique à 22 ans puis, ordonné prêtre, occupe l’emploi de secrétaire auprès d’un cardinal qui lui fera cadeau d’une première lunette astronomique. Il adhère à sa société astronomique de où il fait la connaissance de Camille Flamarion. Après une première installation dans le petit séminaire où il enseigne, il construit dès 1907 un véritable observatoire à Bourges.

Il se ionne pour Mars et le Soleil ainsi que des relations de ce dernier avec la météorologie sur Terre. Auteur notamment de Le Ciel et l’Univers et de L’Eclipse qui narre ses voyages d’observation d’éclipses de soleil en Espagne et en Tunisie, sous mandat du gouvernement français, il est aussi connu pour ses écrits de vulgarisation scientifique et quelques romans, dont le présent ouvrage paru originellement sous le titre Le Miroir sombre ou les reportages sensationnels de Julius Snow : l’énigme martienne (Paris, Lethielleu, 1911) dont nous reprenons la version parue en feuilleton dans le Journal des voyages et des aventures de terre et de mer (Paris, Douin, 1924-1925). Le thème de ce roman ne surprendra pas de la part de cet homme intéressé à l’habitabilité de la planète Mars. Nommé Chevallier de la légion d’honneur (1921), emprisonné durant la guerre, il décède de maladie en 1954.

(sources de cette biographie : Martine François, Francine Fourmaux, fiche Moreux Louis Théophile, abbé, in site du CTHS, Comité des travaux historiques et scientifiques, Institut rattaché à l’École nationale des chartes, Sociétés savantes, annuaire prosopographique, 2010-2023 ; Jean-Baptiste Feldmann, Les hommes et le ciel, Théophile Moreux, un abbé sous les étoiles, in futura-sciences,   Cielmania : le blog de Jean-Baptiste Feldmann, photographe du ciel, 2024.)

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